Que lire, que lire ?


Médiathèque de Domene - Photo : Ville de Domène - http://www.ville-domene.fr/Aujourd’hui, petit tour à la médiathèque pendant mes horaires de sortie. Toujours la même difficulté à trouver un livre intéressant. Déjà, pour la clinique, dur dur. J’avais emporté un livre de Annie Ernaux : « Journal du dehors ». Avantage : peut se lire par morceaux, car il s’agit d’une série de remarques généralement assez courtes sur des choses vues au supermarché, dans le RER… Une forme idéale pour qui est fatiguée et ne peut pas trop se concentrer. Inconvénient : pas très gai, et ça, c’est pas bon pour le moral. J’avais aussi un livre en anglais, mais là encore, trop dur quand on est fatiguée. Heureusement, Marc m’a sauvée en m’apportant une BD de Tardi à partir des aventures de Nestor Burma empruntée à la médiathèque, et « Le roman des jardin » d’Alexandre Jardin. J’avais arrêté de lire ses romans, parce qu’ils racontaient un peu toujours la même chose, assez gnan-gnan. Mais la vie de la famille Jardin est plutôt marrante, elle occupe bien une bonne après-midi d’hôpital. En plus, l’auteur y fait l’auto-critique de ses précédents romans…

Ensuite, j’ai continué dans ma veine Annie Ernaux avec « L’occupation ». Un livre encore pas très gai ou très drôle, mais plutôt bien fait, dans le genre réaliste et sans fioritures. C’est une histoire de jalousie décrite de l’intérieur, sans grand sentiment ni envolée lyrique. Ca sonne juste, et ce n’est pas glauque ni misérabiliste ni cynique. Pile poil la bonne longueur, c’est-à-dire assez court pour ne pas lasser.

Puis j’ai enchaîné avec « Le Festin de Sébastien », de Maurice Pons. Bof. Je n’aime pas trop ce genre d’histoire, écrite comme si tout était normal mais qui se passe dans un univers décalé (genre l’Ecume des jours, qui est l’exception qui confirme la règle). Ici, on a l’histoire ironique d’un raté qui va tomber amoureux d’une voiture. Mouais.

Ce soir, je me retrouve avec « La joueuse de go » de Shan Sa, parce qu’il faut toujours un livre asiatique pendant l’été et « Une Bentley boulevard Voltaire », de Brigitte Smadja (j’ai choisi sur les étagères des S, au hasard). Le titre m’a attiré à cause du boulevard Voltaire : un soir boulevard Voltaire, c’est le nom d’un spectacle de Vincent Delerm ; et la quatrième de couverture parle d’un personnage nommé Samuel Pichet, qui est un nom assez improbable pour retenir l’attention.

J’ai bien essayé de trouver des critères :

  • les prix (Goncourt, Nobel, Femina, …)
  • les académiciens : j’ai fureté dans les rayons O (Ormesson) et T (Troyat)
  • les gens qu’on voit à la télé : j’étais au rayon S comme Sollers et vu que c’est la fin de l’alphabet, il fallait bien que je me décide.
  • les auteurs que j’ai essayé de lire en vain jusqu’ici : Tahar Ben Jelloun ou JMG Le Clézio, …

Mais peine perdue, il faut que le livre me tape d’une manière ou d’une autre dans l’oeil pour que je le prenne. En plus, avec mes photos à numériser, je n’aurais peut-être même pas le temps de les lire !

Photo : Ville de Domène – http://www.ville-domene.fr/

    

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