Ca m’éneeeeeeerve


Stop aux virus de la grippe - LogoOn a eu les couacs autour du vote sur la surtaxe des banques (combien aimerait pouvoir appuyer sur un autre bouton et refaire 2007?), qui suivait le re-vote de la Hadopi.

Puis les mésaventures de Jean, un p’tit jeune qui-n’en-veut(*)  mais qui a un peu du mal à percer, et aux déclarations pour le moins contradictoires de son papa qui essayait tant bien que mal de l’aider.

Et le super débat d’Eric B dont on nous rabat les oreilles tous les jours. Heureusement, ses turpitudes racontées par sa femme le rendent plutôt, heu, non, pas sympathique, disons humain. Et a priori, il la laisse parler, pas comme l’autre Eric (R.)  qui a à redire sur le prix Goncourt (mais de quoi j’me mêle ?!! )

Il y a deux jours, voilà un imbroglio affligeant autour de qui était où le 9 novembre 1989, entre explications alambiquées, vidéo modifiées, photos commentées, …

La cerise sur le pompon, c’est à Rosleyne que je la dois. J’ai reçu hier un bon de vaccination contre la grippe AH1N1. Je sais que ça part d’une bonne intention, mieux vaut trop que pas assez, patati patata. Mais pourquoi moi, au fait ? Je ne me savais pas « à risques ».  Je cite le courrier : » […] du fait de leur  âge, les très jeunes enfants ne pourront pas être vaccinés. Aussi, pour protéger votre enfant, qui fait partie des populations les plus fragiles, la vaccination est proposée aux personnes vivant sous le même toit […]  » . Comment dire… Je serais ravie de protéger mon enfant… si seulement j’en avais un…

[Réflexion subsidiaire : j’imagine que plein de gens qui recevront ce courrier vont se poser la question « J’allaite mon bébé, est-ce que je peux me faire vacciner ? » Je n’ai pas trouvé la réponse sur les sites officiels d’information, sites officiels dont les adresses ne sont même pas dans le courrier. Pour m’informer, il me faut donc aller au centre de vaccination, où on me remettra une brochure, comme c’est pratique ! ]

Aaaaaargh…

(*) une note pour dire que j’aime bien la chronique de François Morel du vendredi sur France Inter. Ce n’est pas hilarant, mais il y a une plaisante ironie non dénuée d’une certaine poésie.

    

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