2006-05-08

 

Vendredi 5 mai - Bangalore et les bouchons

9h00 : la fatigue se fait sentir au réveil. Le temps d'appeler l'aéroport : nos bagages sont bien arrivés, mais je me fait raccrocher au nez avant d'avoir pu comprendre comment les faire envoyer à l'hôtel. Départ pour le boulot, formation toute la journée. A midi, nous mangeons à la cantine de l'entreprise. Ce n'est vraiment pas cher (25 roupies = 0.5 euros) pour un repas indien complet : duriz blanc ou cuisiné (mais alors pimenté) et diverses sauces pour l'accompagner.On nous indique la file la moins épicée, c'est effectivement mangeable et mêmepas mauvais. Il est aussi possible de manger des bols de salades de fruits frais, des sandwichs, des milk shakes aux fruits frais : mangues, ananas,pastèques, ... Les fruits sont délicieux.

Nous partons à 19h30, car invités au restaurant. Après intervention depuis laFrance et diverses péripéties, les bagages ont été livrés au travail et sont dans le taxi. Hourra !!! Nous découvrons les bouchons bangaloriens et la conduite qui va avec. Comme je l'avais lu, la conduite en Inde est assez spéciale : conduite au klaxon pour prévenir qu'on double, demander à un vélomoteur de se ranger pour passer à trois sur les doubles files, .... En cas de bouchons, c'est slalom entre les trous avec maints coups de klaxon. Sur les quatre voies : pas de gestion des croisements, les route se croisent "comme ça", ce qui occasionnent des bouchons et c'est à qui intimidera qui pour passer. Heureusement, la vitesse reste raisonnable.

Au restaurant : les Indiens commandent une selection de viandes et poissons grillés en entrée : poulet tandoori, saucisse d'agneau (genre grosse merguez en plus piquant), crevettes grillées et marinées avec coriandre, et une sorte depoisson assez piquant. Nous n'avons plus faim, mais il faut bien prendre un plat principal : du poulet dans une sauce à la tomate (comme nous avons déjàmangé le jeudi) à déguster avec un "roti ": du pain genre grande crêpe repliée plusieurs fois sur elle-même servie sur une assiette, que l'on coupe avec la main droite et que l'on trempe dans le sauce. De notre table nous voyons la personne qui fabrique ce pain : tel un pizzaiolo, il affine un morceau de pâte en le lançant en l'air, puis le cuit rapidement sur une sorte de demi-sphère métallique que l'on devine bien chaude, en le repliant . Côté boisson, après un cocktail au litchi pas mauvais, je découvre le jus de canne à sucre, une boisson jaune parfumée d'un peu de citron (ou parfois de gingembre). Douceâtre et pas si sucré, c'est paraît-il très rafraîchisant quand il fait chaud. Ensuite, retour à l'hôtel (il y en a bien pour 30/40 minutes) et au lit à minuit : il faut se lever tôt le lendemain car nous partons à 8h00 visiter 2 temples à 4 heures de route. C'est le programme concocté par nos amis Indiens.

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