2006-07-13

 

Quelques mots sur le travail

Alors, je fais quoi de mes journées ici ? Petit rappel des faits : l'activité de support que nous faisions est reprise par une équipe en Inde, après une période de transition de 3 mois qui se termine fin juillet : un mois de formations (mai), un mois de travail en parallèle (juin), et un mois dit de stabilisation (juillet). Autant mes 2 semaines de mai avaient été bien remplies, trop même, autant maintenant c'est beaucoup plus calme. En mai, je passais la journée à former les Indiens sur notre activité. Avec 7 ou 8 heures de formation théorique par jour, le temps passait vite pour le formateur, sans doute un peu moins vite pour les formés qui évidemment n'avaient pas le temps de prendre du recul et que tout cela devait quand même un peu "saoûler". En juin, certains sont venus en France pendant cinq semaines pour nous voir travailler et peu à peu faire le travail à notre place. Maintenant, dans la phase finale du dernier mois, ils font tout le boulot et nous sommes là pour vérifier que tout va bien, les aider quand ils ont des problèmes, valider les documentations et refaire quelques formations sur des points précis. Dans les faits, c'est assez léger, ce doit être qu'on les a trop bien formés :) Au départ assez frustrant aussi, parce qu'on voit des choses à faire, des mails qui arrivent avec des demandes, et on sait qu'on ne doit pas les traiter... Bah, on s'habitue.

Je lisais dans le journal que les salaires dans l'informatique à Bangalore avait fait un bond. Ils donnaient des ordres de grandeur, de l'ordre de 2 lakh roupies à l'embauche si je me souviens bien. Evidemment, j'ai eu un peu de mal à comprendre, jusqu'à ce que wikipedia vienne à mon secours : ici, quand il y a trop de zéros, on parle en lakh, ou en crore. Les crore, c'est quand le lanceur indien de satellites sort de sa trajectoire prévue et qu'il faut le faire exploser au-dessus de la mer, ou quand les essais du nouveau missile longue portée (pour pouvoir viser la Chine) ne sont pas réussis. Des échecs qui coûtent cher. Bref, si on convertit ces 200 000 roupies, on obtient environ 4000 euros, que j'imagine annuels. Clairement rien à voir avec les salaires occidentaux... En même temps, il faut prendre ces chiffres avec des pincettes car c'est juste dans mon souvenir, j'espère que l'hôtel n'aura pas jeté le journal pour que je vérifie.


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