Histoire de ne pas trop faire les moules durant cette petite semaine de congés, nous sommes partis faire un tour vers St Tropez. En cette fin septembre, il ne doit pas y avoir trop de foule… Nous voilà donc partis mardi midi, un vieux guide du Routard, et 2 ou 3 adresses glanées sur Internet (mais chères) dans la poche. Pique-nique sur l’aire des portes du soleil, et arrivée au pays des stars  vers les 17h00. On se gare, direction le port par la place des Lices et ses boulistes téléphones portables rivés sur l’oreille. Trop drôle. Sur le port, c’est la foule. Et oui, cette semaine, ce sont les Voiles de St Tropez, une manifestation qui attire du monde, on dirait. Petite ballade au milieu de badauds, admiration de superbes voiliers, petit jus de fruit au bar du port, et direction l’office du tourisme pour trouver une chambre : le seul hôtel pas trop cher qu’on avait remarqué est complet. L’office nous trouve un hôtel à  Ramatuelle : Lou Castellas, mais disponible pour une nuit seulement. Leur service est payant, mais idéal pour les flemmards qui n’ont pas envie de passer 20 coups de fil pour trouver une chambre. En plus, on a eu un tarif « centrale de réservation », qui s’est avéré plus avantageux que celui du fascicule.

On mange bien à cette écurie du Castellas (prix en rapport) : délicieuse petite mise en bouche au potiron et mousse au cumin, petits farcis provençaux, poisson et risotto, ou rognons, puis tarte tatin à la figue (miam), avec une glace qui fait la vague comme dans les critiques de F. Simon sur Paris Première.  Notre chambre est mignonne, mais pas très bien insonorisée. Des avis plus détaillés sur TripAdvisor. Le lendemain, petit déjeuner sur la terrasse ensoleillée et visite du charmant village de Ramatuelle. On utilise notre vieux guide pour trouver tout de suite notre hôtel du soir,  de préférence plutôt dans les terres. Après un  numéro qui n’existe plus et un qui ne répond pas, bingo à Plan de la Tour. Pour la journée, ce sera ballade le long du chemin du littoral, de la plage de Gigaro au cap Lardier, via la plage du Brouis où nous nous baignerons. Oui, oui ! L’eau était un peu fraîche, mais pas trop. En cette saison (?), c’est le paradis des naturistes.

Puis direction l’intérieur du massif des Maures pour le mas des Brugassières, notre charmant hôtel du soir (photos et critique sur Tripadvisor) Nous mangeons au Plan de la Tour, à l’Aïoli, un très bon petit restaurant. Je prends justement un aïoli tellement bien garni (morue et pléthore de légumes), que je n’ai même plus faim pour la tentante tarte au citron.  Le lendemain, direction la Garde-Frenet pour une autre ballade dans la campagne provençale, qui fait le tour de divers hameaux. Au menu : « petites » villas perdues au milieu des collines de  chênes lièges, châtaigners, bruyères et arbousiers. On se perd un peu dans le chemin pourtant censé être bien balisé, et qui s’avère plus long que ce que nous avions cru voir sur la carte – et oui, certain raccourcis sont en fait des chemins privés interdits…

Retour par la Garde-Frenet où nous nous arrêtons acheter une part de tarte tropézienne (quand même : on l’a bien méritée après cette ballade qui m’a laissée une ampoule au pied). Puis départ pour le retour vers Grenoble.