Tous les hommes sont mortels


Tous les hommes sont mortelsEncore un livre lu il y a longtemps et dont je n’ai aucun souvenir. Mais après Jean-Paul Sartre, il était logique de se pencher sur Simone de Beauvoir, et je ne suis pas sûre qu’illustrer Le deuxième sexe était une bonne idée.

Je crois néanmoins que j’ai gardé quelque chose de ce livre qui raconte l’histoire de quelqu’un qui est immortel (j’ai du aller sur le Net pour me rappeler le pitch, c’est dire !) : si la mort fait peur, l’idée d’être immortel est bien plus terrifiante encore ! Et quelque part, c’est rassurant.  Peut-être est-ce à cause de cette lecture que la propension de notre société à vouloir nous faire vivre toujours plus longtemps (mais pour quoi ? ) m’énerve parfois… comme si on n’avait plus le droit de mourir de rien,  ma parole ! Le seul personnage dont j’ai souvenir qu’il arrive à profiter d’une forme d’immortalité est Lestat, le vampire d’Ann Rice, donc autant dire que ce n’est pas pour nous, pauvres humains mortels.

Pour en revenir à Beauvoir : comme pour Sartre, j’ai été captivée par ses lettres, ses mémoires, comment elle faisait de la viande possiblement avariée bouillie des heures pendant la guerre, ses vadrouilles en espadrilles dans la Provence en mangeant des olives, ses lettres à Nelson Algren qui font découvrir une autre facette du personnage. Bref, encore un personnage fascinant.  Le Deuxième sexe est un des rares essais que je suis arrivée à lire, avec certains bouquins d’Elisabteh Badinter – comme quoi il  y a une thématique.  Pour quelqu’un né après 1967, c’est éclairant sur comment c’était avant. D’ailleurs, je viens de lire  « Les Années »  d’Annie Ernaux, et on y retrouve un peu la même chose.

Tous les hommes sont mortels, Simone de Beauvoir

    

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