Les joies de la vidéo


Windows Movie MakerCes derniers temps, j’ai été bien occupée par la réalisation d’un petit film pour le boulot. J’ai découvert les joies de Windows Movie Maker sous Vista. Au début, on perd du temps à comprendre comment fonctionne le truc : comment je découpe un film en morceaux, comment je mets une image, comment je rajoute une musique, … Quand on a intégré le principe, on commence à chercher comment faire des actions bien précises : comment je peux mettre un sous-titre – et que j’explore les divers types de titres possibles -, comment je fais pour ne pas entendre le son de la vidéo, mais juste la musique que je viens d’ajouter, etc. Le logiciel est assez intuitif au final, mais comme avec tout, il y a une phase de prise en main. Alors commence vraiment le long travail minutieux du montage : couper, découper, re-découper des bouts de sons et de films pour que ça colle bien…

Et du coup, beaucoup de frustrations : comment je peux mettre un sous-titre sur un fond de couleur ? Je n’ai pas trouvé, ça ne doit pas être possible. Pourquoi dans ce x%$a&! de Movie Maker, il n’associe pas définitivement un bout de film et de son : dès que j’insère un morceau de son, ça me décale tout et il faut que je refasse toute une partie du montage. Pourquoi, dès que je ré-édite un titre, il me perd la taille de police : je dois la reconfigurer alors que je voulais juste ajouter une virgule ? C’est péééééénible. Le pire : au bout d’un moment, quand j’ai bien assemblé plusieurs morceaux bout à bout, il refuse tout simplement de me générer le film en wmv, avec évidemment un message très parlant, du genre « vérifiez que vous avez assez d’espace disque ». Oui, j’en ai assez, je peux générer le même film en DV-AVI à 1Go (c’est un peu lourd pour 5 minutes), mais pas wmv à 70 Mo. Grrrr. Du coup, on perd du temps à surfer sur Internet pour trouver une solution. Globalement, j’ai vu 2 conseils : 1) ne pas mettre de mp3, mais les transformer en format windows d’abord (comment on fait ça ?) ou 2) mettre moins de morceaux, donc découper le film en plusieurs sous-morceaux qu’on assemblera au final. J’ai opté pour cette solution, qui résolvait aussi mon problème de sons se décalant chaque fois que j’insérai un nouveau son. Au prix d’une perte de qualité.

Copie d’écran Windows Movie MakerAprès avoir joué à prendre des morceaux de films à droite à gauche et diverses musiques, il a fallu intégrer les images filmées nous-mêmes. Là, j’avais pris de l’avance en vérifiant que je pouvais connecter le câble firewire du camescope fourni par un collègue sur l’ordinateur. Et ben non ! Le PC a bien un port firewire, mais avec une prise 4 broches, et le câble que j’avais était 6 broches (et je ne parle même pas des diverses normes de Firewire…). Une visite à Carouf et 15 euros en moins règlent le problème de câble. Je vous passe les détails sur comment j’ai mis une heure à trouver le bouton « ON » du caméscope, et les « on voit rien » (il faut enlever le cache sur l’objectif, bref, un vrai truc de blonde !). La vidéo en boîte, j’ai réussi tant bien que mal à la charger sur le PC, toujours via Windows Movie Maker. Marrant de voir le logiciel piloter le caméscope. Il faut savoir qu’il détecte les scènes automatiquement et génère un film par scène. Donc, par moments, il arrête d’acquérir la vidéo pour générer un film. Et ça peut prendre longtemps. On dirait juste qu’il est planté, mais non !

Une fois le film terminé, la galère n’est pas finie. J’ai voulu copier mon film sur CD (un DVD, en réalité, 1Go ne loge pas sur un CD). Alors, sous Vista, c’est bien facile : insertion du DVD vierge, formatage via une pop-up qui s’ouvre toute seule, drag and drop des fichiers et hop ! Je mets ça dans mon PC sous Windows 2000 : je vois les fichiers. Cool ! Sauf que j’ai pris un DVD ré-enregistrable et que je vais plutôt le garder pour moi et utiliser un DVD normal pour envoyer le film. Je recommence, en prenant soin cette fois de terminer la session, parce que j’ai fini de lire l’aide Windows entre temps et que c’est mieux (on clic-droit sur le DVD dans E:\ et « terminer la session »). Et là : impossible de lire le disque sous Windows 2000 ! Argh ! Je prends un autre disque (oui, allez, c’est la fête !) et je recommence : pareil ! Je reprends l’aide : c’est normal, la lecture n’est censée marcher que sous Windows XP et Vista… Pour que ça marche sous d’autres systèmes, il faut un format ISO. Heu… Encore un peu plus d’aide… Il faut formater le disque en choisissant ISO. Et une fois qu’on a déjà gravé, c’est trop tard. Damned ! J’arrête les frais, ça marche sous Windows XP (qu’il disent…), ça ira bien.

Ensuite, je me dis « Tiens, je vais regarder le film sur la télé, en le mettant sur le disque de la Freebox, ça sera drôle ! « . Je cherchouille comment on se connecte sur ce fameux disque (ftp hd1.freebox.fr / user: freebox / mot de passe : code parental ou rien si pas défini). Je transfère mon AVI (1Go ça prends du temps). Je vais sur la télé, je « clique » sur le fichier : écran noir. Rien. Ca marche pas. Bon, l’AVI, j’y connais rien. Je cherche sur Internet : on conseille de prendre le. avi et le transformer avec VirtualDub. Hop, je télécharge VirtualDub , je l’installe. Mais il ne veut pas de mon film. Bon, je re-cherche sur Internet : on conseille plutôt STOIK Video Converter 2. Hop, re-téléchargement. J’ouvre mon film, je le « transforme », je le transfère : écran noir… Bon. Je commence à regarder les options du bouzin STOIK, à jouer avec, mais il ne veut pas générer de films dès que je commence à tripatouiller les options… Entre temps, j’ai aussi essayé de générer un DVD, un vrai DVD que je pourrai lire sur le lecteur du salon. Avec Vista (ou alors est-ce Movie Maker ?), ce n’est pas dur : il trouve les scènes tout seul et génère un petit menu, ça a l’air sympa comme tout (pas très puissant, mais facile). C’est parti… Mais c’est trèèèèès looooong. Du coup, j’ai arrêté parce que je n’avais pas trop le temps, et puis cramer un DVD vierge pour un film de 5 minutes, hein, on va arrêter les frais…

Bref, la vidéo, c’est pour les gens qui ont du temps. Déjà, les photos, c’est time-consuming comme disent nos amis outre-atlantique, mais la vidéo… Pôvre ! Je ne désespère de me plonger dans les joies de l’avi, des codecs, de dv-avi, de dvix-avi, d’y comprendre quelque chose et de voir mon film via la Freebox… Croisons les doigts.

    

2 Commentaires sur “Les joies de la vidéo”

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *