Concert Vincent Delerm


Vincent DelermJeudi soir, nous sommes allés au concert de Vincent Delerm. Une très bonne soirée. Il a délaissé le piano-voix, et est désormais accompagné de musiciens, ce qui change de ses autres concerts. Il revient tout de même à ses premières amours le temps de quelques chansons. Comme d’habitude, c’était très drôle. Cette année, pas de François Morel, mais un film, des devinettes et autres charades, une soirée diapo, des mexicains, une chorégraphie, bref plein de surprises ! A la fin du concert, il y avait vraiment une très bonne ambiance, et une bonne complicité avec le public, on a tous fait zai zai zai sur la colline.

Je ne vais pas faire l’apologie de Delerm, il a les qualités de ses défauts. Globalement, on a l’impression que ses chansons ne peuvent fonctionner que sur un public limité aux personnes de sa génération et de son milieu, de façon à partager et apprécier les références. Ca tombe bien, je suis dans la cible (Les filles de 1973… tin tin tin), donc les chansons me brossent dans le sens du poil. Il n’est pas très glorieux de se complaire ainsi dans cette espèce de nostalgie un peu facile, mais comme c’est bien agréable, on se laisse aller… Ceci dit, les concerts sont vraiment bien, car le personnage est assez marrant dans ses mimiques, sa posture, son phrasé, et on passe un bon moment.

Et vendredi matin, dans la voiture, je repensais au concert en écoutant Villiers, qui était invité sur France Inter. J’allume la radio au moment où il parlait de donner un salaire aux mères de famille au foyer, qui élèvent les enfants de la nation. Je revois ces photos noir et blanc style années 40 qui défilaient durant la chanson « Du sépia plein les doigts ». Photos sous-titrées (grosso-modo) « Les enfants vont à l’école – Le père travaille dur à l’usine – La femme tient son foyer » Et j’entends une petite voix Tiens, ça r’part en à l’envers… Avant Simone Veil, avant Badinter .

Pour en savoir plus sur l’artiste, écouter des chansons chez Tôt ou tard sa maison de disque.

Photo Magazine Optimum, Crédit : Benoît Peverelly. Indépendamment du fait qu’elle représente V. Delerm, j’aime beaucoup cette photo.

    

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