Déjà 4 nuits sur Korčula, il est temps de partir pour Dubrovnik. On part pour l’embarcadère (Trajekt) pour Orebič. Encore une fois, notre tentative pour prendre de l’essence tombe à l’eau : un camion vient d’arriver pour remplir les cuves. Espérons qu’il y a une station pas très loin après la traversée, sinon on est mal ! Pas de place dans le ferry qui est en train de charger, il faut prendre le suivant, dans une heure. On débarque finalement à Orebič, qui s’avère être une station balnéaire assez important sur la péninsule de Pelješac : une longue route bordée d’appartmani et de sobe (appartements et chambres à louer), pleins de gens qui se promènent en maillot de bain, et une station service (ouf !), juste après le gros Konzum (le supermarché). On part pour rejoindre le continent, à travers les petites montagnes et les champs de vignes des fameux Dingač ou Plavač. Puis c’est l’heure de manger et petite pause à Ston, juste avant de rejoindre le continent. Le village abrite la plus longue muraille d’Europe, 5 km entre Ston et Mali Ston.
Il y a aussi des marais salants et derrière, côté Mali Ston, des cultures de coquillages : moules bien sûr, et des trucs bizarroïdes qui ressemblent à des cailloux, mais qui se mangent une fois ouverts ! Sur le continent, direction Dubrovnik via la route côtière (à vrai dire, il n’y en a pas d’autres). Ca viroune, et avec les camions, on ne va pas bien vite. Mais la route est belle. On arrive bientôt, il faut songer à notre logement. Comme d’habitude, on va plutôt tenter hors de la ville, pour éviter les problèmes de stationnement et éventuellement avoir la mer. On passe à Zaton, mais on ne voit pas l’office du tourisme. On continue vers Dubrovnik, qu’on dépasse pour aller sur la rivieira de Dubrovnik, plus au sud. On vise Mlinin.
Notre choix s’avère assez foireux : on est samedi, donc l’office du tourisme est fermé. On s’embarque dans le village, une rue qui devient de plus en plus étroite, bordée de voitures, et qui se termine en-cul-de-sac dans un hôtel. Beaucoup de monde, on décide de faire demi-tour, ce qui est un peu la galère vu que des gens arrivent en face. C’est peut-être joli, mais c’est un peu gavant, on repart vers le nord. Le temps de s’arrêter pour contempler Dubrovnik d’en haut, et on continue pour trouver notre logement pour deux nuits.
Après le premier panneau Zaton, un parking et un 
panneau Sobe. On s’arrête, on descend des escaliers et plus bas, il y a bien quelqu’un qui loue des chambres : vue sur la mer, balcon, salle de bain/toilettes, cuisine commune. C’est juste en contre-bas de la nationale, mais on le prend : on entend plus la mer que les voitures. Et 35 euros la nuit, ça va. On descend se baigner pour se rafraîchir, ça fait du bien d’être posé à nouveau.